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Le ministre koweïtien des Affaires étrangères prend part à la 64e conférence de l'AIEA

Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, ministre de la Défense par intérim, Cheikh Ahmad Nasser Al-Mohammad Al-Sabah
Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, ministre de la Défense par intérim, Cheikh Ahmad Nasser Al-Mohammad Al-Sabah

KOWEÏT, 21 Sep (KUNA) – Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, ministre de la Défense par intérim, Cheikh Ahmad Nasser Al-Mohammad Al-Sabah, a participé à la 64e session de la conférence de l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA), tenue lundi par vidéoconférence, à l'invitation de son directeur général.

Cheikh Ahmad Nasser a confirmé dans son discours le soutien total du Koweït à la réussite des travaux de cette conférence, à l'ombre notamment des circonstances sanitaires graves et des mesures exceptionnelles inhérentes à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

"Le Koweït insiste toujours sur l'importance du rôle essentiel et pionnier de l'AIEA et salue son rôle dans la consolidation du système de la sécurité et sûreté nucléaire dans les pays membres, tout en prenant en compte l'application des garanties", a-t-il affirmé.

Il a ajouté que l'Etat du Koweït, étant membre du conseil des gouverneurs de l'Agence, réitère son engagement dans la participation efficace aux travaux du conseil, dans un esprit d'entente et de professionnalisme technique dans le but de réaliser les aspirations des pays membres.

Le Koweït tient à consolider la coopération avec l'AIEA et avec les pays frères et amis, a rappelé le ministre, afin de mettre en œuvre le concept de (l'atome pour la paix) et de soutenir les initiatives et programmes visant à affronter la pandémie du coronavirus, dont récemment l'initiative (Zodiac) qui a pour but de renforcer le système de mobilisation mondiale face aux épidémies qui pourraient avoir lieu dans l'avenir, par le recours aux techniques nucléaires.

"Le Koweït consacrera 300 mille dollars de ses contributions pour soutenir cette initiative", a-t-il indiqué.

"Je voudrais également saluer le programme de bourses récemment lancé au nom de la physicienne et chimiste française, Marie-Curie, qui vise à autonomiser les femmes et à contribuer à l'augmentation du nombre de femmes dans le domaine nucléaire, ce qui contribue à la réalisation des objectifs de développement durable et s'inscrit dans la logique de la Vision du Koweït 2035, qui a accordé une attention particulière à l'autonomisation de la femme", a-t-il ajouté.

"Nous avons examiné avec beaucoup d’intérêt le rapport annuel de l’agence pour l’année 2019, qui braque la  lumière sur la coopération du Koweït et de l’AIEA dans plusieurs domaines, notamment la banque d’uranium faiblement enrichi à laquelle le Koweït a fait une contribution volontaire de 10 millions de dollars, ainsi que la participation à la modernisation des laboratoires Yukiya Amano ", a-t-il rappelé, abordant également les accords signés avec l'Institut du Koweït pour la recherche scientifique, ce qui reflète l'ampleur de la coopération permanente entre le Koweït et l'Agence internationale.

"Si le Koweït affirme le droit de tous les pays à produire, développer et utiliser l'énergie nucléaire à des fins pacifiques dans le cadre des dispositions du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, il avertit que le danger de prolifération des armes nucléaires et autres armes de destruction massive constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales. En effet, les tensions dans notre monde d'aujourd'hui soulignent l'importance du dialogue pour atteindre les objectifs escomptés", a-t-il expliqué.

Il a appelé la République de la Corée populaire démocratique à s'engager dans les conventions internationales et les résolutions du Conseil de sécurité, saluant les démarches de dialogue et souhaitant davantage de stabilité dans la péninsule coréenne.

Il a également appelé l'Iran à respecter de nouveau le plan d'action commune en vertu de la résolution 2231 du conseil de sécurité.

"Le Koweït réaffirme également son adhésion à la création d'une zone exempte d'armes nucléaires et d'armes de destruction massive au Moyen-Orient conformément à la décision de la Conférence d'examen du Traité sur la non-prolifération de 1995 et aux résultats des deux conférences d'examen en 2000 et 2010. Nous soulignons l'importance de l'adhésion d'Israël à ce traité ", a-t-il rappelé. (FIN)(A.H.)(D.CH).