A+ A-

Le ministre de l’Intérieur promet de fermer le dossier des trafiquants des permis de séjour

Le ministre de l'Intérieur, Anas Al-Saleh
Le ministre de l'Intérieur, Anas Al-Saleh

KOWEÏT, 5 Juillet (KUNA) – Le vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur et ministre d'État aux affaires du Cabinet, Anas Al-Saleh, a affirmé que le dossier des trafiquants des permis de séjour dans le pays devra être fermé une fois pour toutes, promettant « d’éradiquer cette maladie maligne qui gangrène l'organisme koweïtien ».

Le ministre Al-Saleh a déclaré, dimanche, à la télévision officielle que le suivi du dossier par le ministère de l'Intérieur a abouti à l'enregistrement de 282 cas représentés par 417 entreprises, menant à renvoyer plus de 526 personnes en détention, dont 49 citoyens.

Il a souligné que les autorités chargées des enquêtes de la direction générale des enquêtes ou du Parquet général mènent toutes les investigations nécessaires à ce sujet.

Concernant les propositions visant à durcir les sanctions dans ce cas, le ministre a salué le pouvoir législatif pour son travail dans ce cadre, ajoutant : « Nous avons un projet de loi au gouvernement prêt pour un amendement complet de la loi actuelle se concentrant non seulement sur les peines mais aussi sur mise en place d'un système tout en bénéficiant de l'expérience des pays développés à cet égard. »

Il a fait savoir que le projet de loi sera remis au cours des deux prochaines semaines à l'Assemblée nationale, « et nous espérons qu’il sera adopté et finalisé pour éradiquer cette maladie maligne ».

Il a salué l'initiative du ministère de l'Intérieur d'octroyer des délais aux contrevenants à la loi sur la résidence pour partir en toute sécurité,  expliquant que l’idée a germé fin janvier dernier avant la propagation de la pandémie du coronavirus (Covid-19).

Le ministre a indiqué que des abris ont été équipés dans 39 écoles pour les contrevenants jusqu'à leur départ et la fin de leurs procédures.

Al-Saleh que les conditions de la pandémie impliquent des mesures gouvernementales sévères, à savoir l'imposition d'une interdiction totale ou l'isolement de plusieurs zones où les contrevenants se trouvent, affirmant que le nombre de bénéficiaires d'entre eux est 26.090 contrevenants dont 500 personnes sont parties et 200 autres seulement se trouvent toujours dans les logements qui leur sont attribués. (FIN)(T.B.)(N.A.)