KOWEÏT, 19 Nov (KUNA) - Le directeur général de la compagnie koweïtienne du pétrole « Koweït Petroleum Corporation » (KPC), Hachem Hachem, a déclaré, mardi, que le Koweït est devenu un centre mondial majeur dans le traitement du pétrole résiduel, grâce aux méthodes et l’expertise de ses compétences.
Lors de la conférence sur le traitement à l'hydrogène du pétrole résiduel, il a fait savoir que le Koweït possède la plus grande capacité de production de traitement à l’hydrogène du pétrole aux raffineries du port Al-Ahmadi, du port Abdallah et à la raffinerie d’Al-Zour.
Il a souligné l'importance du timing de la conférence avant l'entrée en vigueur de la nouvelle loi de l’Organisation maritime internationale (OMI) sur le soufre en 2020, notant que moins de deux mois après, les navires ne seront plus autorisés à utiliser du mazout, qui contient un pourcentage de soufre supérieur à 0,5%, ce qui représente un défi majeur pour l'industrie du raffinage.
Conformément à la nouvelle réglementation, les navires devront soit développer des systèmes d'absorption des gaz d'échappement afin de leur permettre de continuer à utiliser du carburant à haute teneur en soufre ou recourir au mazout à basse teneur en soufre, a-t-il expliqué.
Il a souligné que dans la période précédant l’adoption des nouvelles lois de l’OMI, les raffineries devaient produire des mazouts à faible teneur en soufre.
Il a expliqué que lors de la première conférence sur le traitement à l'hydrogène du pétrole résiduel organisée en 2017, les industries du raffinage et de l'expédition ont examiné et envisagé leurs options sur les mesures à prendre pour faire face à la situation.
Le responsable de la KPC a indiqué que dans le cadre des récents défis, les raffineries devront déterminer les meilleures options pour renforcer leurs installations afin de rester compétitives, de répondre aux besoins du marché et de réaliser leur stratégie à long terme.
Hachem a souligné que la conférence est une occasion de s’attarder sur les idées et les idées du marché et de vérifier les derniers développements des entreprises travaillant dans l'industrie du raffinage, en plus des fournisseurs et des propriétaires de technologies, des vendeurs et des fournisseurs de services.
Pour sa part, le président exécutif de la KPC, Walid Al-Bader, a déclaré que l'industrie pétrolière traverse une période de volatilité et d'incertitude liée à la rigidité croissante des réglementations et des lois, qui obligent les raffineries à prendre de nombreuses mesures pour s'adapter aux nouvelles spécifications.
Il a affirmé que le traitement hydrologique du pétrole résiduel demeure un défi difficile pour les raffineries de pétrole, les propriétaires de technologie et les fournisseurs de catalyseurs en termes de problèmes uniques de fonctionnement, de durée d'utilisation, de maintenance et de gestion des catalyseurs. (FIN)(K.M.)(N.A.)