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Koweït : Pas de solution militaire à la crise yéménite

NEW YORK, 20 Juillet (KUNA) -- Le Koweït a réitéré sa position constante, selon laquelle il n'y a pas de solution militaire à la crise yéménite. Une position qui appelle à réduire le rythme de l’escalade militaire et à la mise en œuvre intégrale et concrète des trois éléments de l’Accord de Stockholm comme le meilleur moyen de préparer le prochain cycle de consultations qui portera sur les aspects globaux de la résolution de la crise.

Cette position a été affichée par le délégué permanent du Koweït auprès des Nations Unies, l'ambassadeur Mansour Al-Oteibi, lors d'une session du Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation au Yémen.

« Un statuquo a régné sept mois après l'entrée en vigueur de l'Accord de Stockholm, torpillant ainsi ses trois piliers, malgré l'interaction manifestée par le Conseil de sécurité pour faire avancer la solution politique fondée sur le dialogue parrainé par l'ONU à travers l'adoption unanime des résolutions 2451 et 2452, ainsi qu’un certain nombre d'autres résolutions, dont le dernier en date est la 2481, qui souligne la nécessité de mettre pleinement en œuvre cet accord », a-t-il dit.

Al-Oteibi a estimé qu'aucun progrès n'a été accompli dans la mise en œuvre de l'accord d'échange de prisonniers et que, malgré les réunions successives du comité de surveillance chargé du suivi de la mise en œuvre de l'accord, de nombreux défis ont ralenti les réunions et ont contribué ralentir la mise en œuvre de l'accord relatif à la libération de détenus, captifs, enlevés et disparus de force.

Concernant l’accord de Hodeïda, dont l’application intégrale est fondée sur les dimensions humanitaires et sur les accords approuvés par le Comité de coordination pour le redéploiement, Al-Oteibi s'est félicité de la reprise de la réunion du Comité après une pause d'environ cinq mois. Il a souligné en même temps l'importance de la poursuite de ces réunions et de la mise en œuvre intégrale de l'accord, qui devait tenir compte du rôle central du Comité de surveillance et de contrôle tripartites et permettre au gouvernement yéménite d'exercer sa souveraineté dans le processus de suivi du redéploiement dans la ville de Hodeïda.

Il a, en outre, appelé toutes les parties à coopérer avec les organisations humanitaires et de secours, à ne pas imposer de restrictions ou d'obstacles à leur mouvement. (Fin).(M.Kh.)(G.K.).