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Le FKDEA : Le projet de dessalement de l'eau à Gaza atténue les souffrances de plus de deux millions de personnes

Le conseiller au FKDEA, Mohammad Sadeki.
Le conseiller au FKDEA, Mohammad Sadeki.

BRUXELLES, 19 Janvier (KUNA) - Un responsable du Fonds koweïtien pour le développement économique et arabe (FKDEA) a indiqué que le Koweït joue un rôle de premier plan dans les efforts visant à mettre en place un projet de dessalement dans la bande de Gaza afin d'atténuer les souffrances de plus de 2 millions de personnes qui souhaitent obtenir de l'eau potable.

A la suite d’une réunion de coordination d'un jour sur le programme de l'usine de dessalement d'eau dans la bande de Gaza, organisée par la Commission européenne à Bruxelles, vendredi soir, le conseiller au FKDEA, Mohammad Sadeki, a adressé, dans une déclaration à l'Agence de presse du Koweït (KUNA), un message rassurant aux habitants de Gaza : « Le projet n'est pas mort, les travaux ont bel et bien commencé ».

Il a souligné que la contribution totale du Koweït à la reconstruction de Gaza atteint les 200 millions de dollars au titre d'une subvention gérée par le FKDEA, faisant savoir que 60 millions de dollars ont été alloués à l'usine de dessalement de Gaza.

Il a affirmé que le projet consiste en la construction d'une usine de dessalement et de lignes de transport d'eau dans le nord et le centre de Gaza, ajoutant que plus de deux millions de personnes bénéficieront du projet.

Le projet est en cours de finalisation au niveau financier, 50% du coût total est assumé par les pays arabes (568 millions de dollars), tandis que les donateurs internationaux couvriront l'autre moitié.

La Banque islamique de développement gère les contributions des donateurs arabes, tandis que le Fonds koweïtien gère sa propre contribution de 60 millions de dollars au projet 

Il y a quelques obstacles en ce qui concerne les donateurs internationaux, l’objectif de cette réunion est donc de coordonner les efforts afin d'inciter d'autres donateurs à y participer a précisé Sadeki.

Il a affirmé que l'engagement total des pays arabes et des donateurs internationaux se situe entre 80 et 85%, insistant sur le déficit de financement pour le reste.

Il a annoncé que les travaux dureront environ trois ans et demi. Le démarrage de l’usine est prévu pour 2023. (Fin)(N.Kh.)(N.A.).