KOWEÏT, 20 Juin (KUNA) – Dans le football comme dans la vie, il ne faut jamais rater les bonnes occasions, car elles ne se représenteront jamais. Cette règle, Ronaldo la connaît très bien, et mieux que quiconque.
Ce n’est pas pour rien qu’il est considéré comme l’un des meilleurs joueurs au monde. Contre les Lions de l’Atlas, Cristiano a réussi l’essentiel : il a hissé son bilan essentiel à 4 buts, se plaçant ainsi et pour le moment comme meilleur buteur de la 21e Coupe du monde ; et a permis à son équipe nationale de remporter trois précieux points faisant ainsi un grand pas vers la qualification au deuxième tour. Que faire de plus ? Le show ? Cela n’a jamais été son cheval de bataille. Ronaldo est pragmatique. C’est un buteur sans merci qui sait placer la balle dans les filets et permettre à son équipe de gagner. Le reste n’est que du bavardage pour lui. Quand une équipe fait son entrée sur la pelouse c’est pour gagner. Lui, il sait comment atteindre cet objectif. Ronaldo est une machine à buts.
Le Portugal, comme nous l’avons déjà dit, est une équipe moyenne, mais a un « 9 » qui a la culture de la victoire et qui refuse la défaite.
D’ailleurs, en termes de qualité de jeu, le Maroc était largement meilleure. Mais cela ne dérange en rien Ronaldo et ses coéquipiers, et ne sera jamais inscrit dans les annales de la Fifa. On se rappellera de ça dans une semaine, dix jours voire un mois. Mais l’histoire ne se rappellera que du résultat.
Les Marocains savent faire du spectacle, savent donner de l’émotion, savent injecter de l’adrénaline dans le sang de son public, mais ne sait pas comment concrétiser les occasions et gagner. C’est une équipe inefficace. On dirait qu’elle joue sans « 9 ». Il y avait toujours ce goût de l’inachevé, il y avait toujours cette dernière touche qui manque. Pourtant, elle avait tout à gagner en prenant plus de risque. L’équipe était menée 1-0 dès la quatrième minute, suite à un but made in Ronaldo. Elle était, dès lors, disqualifiée. Il fallait donc qu’elle prenne plus de risque, d’être plus agressive et plus acharnée. Cela n’a pas été le cas. Certes, le Maroc a dominé le match, mais il n’y avait pas cette rage nécessaire pour faire la remontada. (Fin) (O.K.).