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Le Koweït compte porter sa production de gaz non associé à 500 millions de pieds cube, fin 2018

Le ministre du Pétrole, ministre de l'Electricité et de l'Eau, Bkhit Al-Rachidi.
Le ministre du Pétrole, ministre de l'Electricité et de l'Eau, Bkhit Al-Rachidi.

KOWEÏT, 16 Avril (KUNA) - Le ministre du Pétrole, ministre de l'Electricité et de l'Eau, Bkhit Al-Rachidi, a déclaré, lundi, que le Koweït envisage de porter la production de gaz non associé à 500 millions de pieds cubes (plus de 14 millions de m3) par jour d'ici la fin de l'année.

Intervenant à la 5e édition de la Conférence du Koweït de pétrole et de gaz, il a souligné que le secteur du raffinage et de la pétrochimie consomme environ 60% de la production de gaz naturel au Koweït, tandis que les 40% sont absorbés par les centrales d'électricité.

« L’année 2017 a marqué le marché mondial du pétrole. Le 30 novembre 2016, lors de sa 171e réunion, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a accepté de réduire ses niveaux de production à partir de janvier 2017 », a-t-il précisé, rappelant que le 10 décembre 2016, « onze pays membres de l'organisation ont adopté une autre décision importante en l’occurrence la mise en œuvre des ajustements volontaires de la production de pétrole ».

Il a affirmé que les onze pays visaient, surtout, à accélérer la consommation des réserves excédentaires accumulées et à rétablir l'équilibre du marché pétrolier, soulignant que l'Opep et les partenaires étrangers ont adopté un engagement sans précédent en faveur de l'accord de coopération qui n’a pas tardé à porter ses fruits.

« Sans un accord de coopération, le marché sera encore plus volatile et instable, ce qui est susceptible d’affecter négativement les parties de production, ainsi que l'économie mondiale », a-t-il précisé.

Le ministre a confirmé que l’accord de réduction de la production a contribué au processus de rééquilibrage du marché international d’autant plus qu’il y a eu, parallèlement, une hausse de la demande.

Il a noté que les compagnies pétrolières nationales jouent un rôle capital dans le développement de l'industrie pétrolière koweïtienne, confirmant que les prévisions de l'industrie pétrolière montrent que les besoins énergétiques mondiaux augmenteront, que les combustibles fossiles demeureront la principale source d'énergie et que les compagnies pétrolières nationales détermineront de l'avenir des approvisionnements mondiaux en pétrole et en gaz.

Al-Rachidi a déclaré que « Kuwait Petroleum Corporation a définit ses orientations stratégiques à l’horizon 2040, qui appellent au renforcement de la capacité de production de pétrole et de gaz, ajoutant qu'elle continue à investir dans l'augmentation de la capacité de production pour répondre à la demande.

« Un accès sûr aux marchés pour nos exportations est essentiel pour la baisse des risques financiers et le renforcement de notre capacité à financer de tels investissements », a-t-il dit.

Le ministre a fait savoir que l’entreprise publique prévoit de dépenser près de 34 milliards de dinars (environ 112,2 milliards de dollars) au cours des cinq prochaines années, dont près de 70% pour l’exploration et la production à l'intérieur et à l'extérieur du Koweït.

Il a exprimé l’engagement total du Koweït à garantir l’approvisionnement des marchés internationaux en optimisant davantage ses capacités.

« Les partenariats de la KPC avec le Vietnam et le Sultanat d’Oman pour la construction de complexes de raffinerie et de pétrochimie, progressent régulièrement », a-t-il révélé.

Al-Rachidi a déclaré que la KPC a reconnu l'importance du rôle du secteur privé, notant que la mise en œuvre d'une stratégie à long terme permettrait au secteur pétrolier d'aller de l'avant et de s'adapter aux mutations qui risquent de surgir à l’avenir. (Fin). (H.Dh) (N.A.).