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Le Centre de recherches et d’études protège la mémoire collective des Koweïtiens

La stérilisation des documents, une étape délicate et capitale.
La stérilisation des documents, une étape délicate et capitale.

KOWEÏT, 2 Avril (KUNA) -- Le Centre koweïtien de recherches et d’études déploie des efforts colossaux afin de réparer les anciens documents dotés d’une grande importance historique, en voie des les préserver de la meilleure façon possible.

Le centre national accorde, en fait, un grand intérêt aux documents relevant du patrimoine culturel koweïtien.

La responsable du département de la restauration, Cheikha Al-Saîdane, a indiqué, lundi, à l’Agence de presse du Koweït (KUNA) que la restauration des manuscrits historiques passe par plusieurs étapes dont la stérilisation, une étape essentielle dans le traitement des documents anciens.

Elle a précisé que durant cette phase, on place les documents dans un engin spécifique, offert par Son Altesse l’Emir du Koweït Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah au centre.

Elle a ajouté que la restauration des anciens documents se fait par l’usage de dispositifs spécifiques, sans omettre le recours à la restauration manuelle qui est plus coûteuse que la restauration automatique. Elle a ajouté que le centre importe des feuilles spéciales, fabriquées au Japon à base de produits naturels ; des feuilles identiques à ceux produites il y a des milliers d’années.

Elle a expliqué que le processus final est celui du stockage, important pour préserver le patrimoine culturel pour la plus longue période possible.

Selon ses dires, le département de la restauration des documents a rendu service à plusieurs institutions gouvernementales, ainsi qu’à des individus. Il a restauré et préservé des biens culturels historiques, dans le contexte des plans visant à préserver l’héritage culturel de l’Etat du Koweït. Selon les dernières statistiques, le centre a restauré plus de 15 millions documents appartenant au Fonds koweïtien de développement économique arabe (FKDEA), 850 mille documents relatifs à l’invasion irakienne, 800 mille manuscrits islamiques, ainsi que 190 documents privés. (Fin).(D.Ch).