VIENNE, 19 Novembre (KUNA) -- Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a affirmé mercredi que des progrès avaient été enregistrés dans les inspections menées en Iran, notamment dans les installations non touchées par les attaques israéliennes de juin dernier. Il a toutefois appelé Téhéran à renforcer sa coopération avec l’Agence.
S’exprimant lors de la réunion ordinaire du Conseil des gouverneurs, Grossi a indiqué que les inspecteurs de l’AIEA étaient récemment retournés en Iran et avaient pu effectuer des inspections dans plusieurs sites non affectés par les attaques. Il a souligné que l’Agence avait besoin d’une coopération plus étroite de la part de l’Iran afin de rétablir pleinement son système de vérification.
Le directeur général a réfuté les informations selon lesquelles l’AIEA aurait demandé au Conseil des gouverneurs d’adopter une résolution concernant spécifiquement l’Iran, précisant que l’Agence « ne demande pas de résolutions, mais met en œuvre ses mandats techniques ».
Il a également rappelé que toute inspection est menée en coordination avec le pays concerné, notant que l’Iran a récemment adopté une loi exigeant que les notifications d’inspection soient soumises au Conseil suprême de sécurité nationale. Cette nouvelle procédure sera prise en considération, a-t-il ajouté.
Grossi a réaffirmé que l’AIEA dispose de l'autorité et des compétences légales nécessaires pour mener ses inspections. Il a toutefois relevé que le niveau de coopération demeure variable, certaines demandes étant rapidement approuvées tandis que d’autres restent en attente.
Il a également confirmé que les attaques visant certaines installations iraniennes n’avaient pas entraîné de perte de matières nucléaires, précisant que l’Agence vérifiait systématiquement sur le terrain toute allégation concernant l’état des sites.
En conclusion, Grossi a assuré que l’AIEA poursuivrait la mise en œuvre de son mandat légal et s’emploierait à combler les lacunes restantes du processus de vérification, tout en maintenant des canaux de dialogue technique avec Téhéran afin de garantir le respect intégral des obligations internationales. (Fin) (A.G.) (Kh.J.)