BEYROUTH, 31 Octobre (KUNA) -- Le président libanais, Joseph Aoun a exprimé, vendredi, la volonté du Liban d'entamer des négociations pour mettre fin à l'occupation israélienne, tout en soulignant que « toute négociation ne saurait être unilatérale et requiert une volonté mutuelle ».
La présidence libanaise a indiqué dans un communiqué que Aoun a précisé lors de sa rencontre avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Johannes Wadephul que « l’option de la négociation n'est pas encore envisageable… mais la forme, le calendrier et le lieu des négociations seront déterminés ultérieurement ».
Aoun a appelé la communauté internationale, l'Union européenne et les États-Unis à faire pression sur l’occupation israélienne pour qu'il respecte l'accord de cessation des hostilités déclaré en novembre dernier, qu'il permette le déploiement de l'armée libanaise à la frontière internationale sud et qu'il achève la mise en œuvre des plans visant à étendre la souveraineté du Liban sur l'ensemble de son territoire.
Il a expliqué que l'option de la négociation permettrait « la restitution de nos terres occupées, la libération des prisonniers et un retrait complet des troupes des collines », ajoutant que cette option « n'a suscité chez l'autre camp que de nouvelles attaques contre le Liban, dans le sud et la vallée de la Bekaa, et une escalade des tensions ».
Le président Aoun a souligné que le refus de l'occupation de répondre aux appels répétés à cesser ses attaques confirme que l'agression demeure son principal mode de fonctionnement, ce qui place la responsabilité de la communauté internationale de soutenir la position du Liban qui réclame la sécurité et la stabilité. (Fin) (A.B.) (Kh.J.)