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Gaza : MSF appelle à agir pour mettre fin au génocide

VIENNE, 22 Septembre (KUNA) – La branche autrichienne de « Médecins Sans Frontières » (MSF Autriche) a lancé, lundi, un appel urgent aux dirigeants et aux gouvernements du monde entier pour qu'ils prennent des mesures immédiates afin de mettre fin à ce qu'ils qualifient de « génocide » dans la bande de Gaza.

Dans une lettre ouverte adressée aux médias autrichiens, MSF a appelé les dirigeants mondiaux, et en particulier les dirigeants autrichiens, avec en tête le président Alexander Van der Bellen, le chancelier Christian Stocker et la ministre des Affaires étrangères Beatriz Meinl-Reisinger, actuellement à New York pour assister aux réunions de l'Assemblée générale des Nations unies, à utiliser tous les moyens diplomatiques disponibles lors de ces réunions afin de faire pression pour mettre fin à la tragédie humanitaire à Gaza.

Selon la lettre, plus de 20.000 personnes en Autriche ont signé la pétition en ligne intitulée « Protégez la population de Gaza », qui figurait parmi les plus de 300.000 signatures d'Allemagne et de Suisse.

Dans sa lettre, l'organisation fait référence aux chiffres du ministère de la Santé de Gaza, qui font état de plus de 64.000 morts, dont 20.000 enfants. Ce bilan est toutefois probablement bien plus élevé en raison de la présence de victimes sous les décombres.

MSF a souligné qu'il n'existe plus d'endroit sûr à Gaza, les hôpitaux et les centres médicaux ayant été bombardés, malgré la protection spéciale qu'ils bénéficient du droit international. Tous les hôpitaux de la bande de Gaza sont hors service ou fonctionnent au ralenti, avec une grave pénurie de médicaments et de fournitures médicales essentielles.

L'organisation met en garde contre la propagation de la famine dans le nord de la bande de Gaza, où des civils, dont des enfants, sont morts de malnutrition.

La lettre critique vivement ce qu'elle qualifie de « centres de distribution de la mort » de la Fondation humanitaire pour Gaza, financée par les États-Unis, affirmant que plus de 1.400 civils ont été tués et 4.000 blessés en tentant de se procurer de la nourriture depuis mai dernier. (Fin) (A.G.)(R.M.)