KOWEÏT, 6 Mai (KUNA) -- Le président-directeur général du Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES) et président du Groupe de coordination arabe, Badr Al-Saad, a affirmé, lundi, que la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord est confrontée à des défis supplémentaires dus à l’escalade croissante résultant des troubles géopolitiques.
Lors d’une rencontre sur le développement entre les institutions du Groupe arabe de coordination et le Comité d'aide au développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) 2024, Al-Saad a ajouté que la lenteur des progrès dans la réalisation des objectifs de développement durable à Gaza, au Soudan, en Syrie et au Yémen a conduit à des lacunes importantes dans les domaines de la technologie, de la résilience climatique, de la sécurité hydrique et alimentaire et du développement institutionnel.
Il a expliqué que cette région est confrontée à un obstacle majeur à la croissance menée par le secteur privé, ce qui a entraîné une diminution et une limitation des opportunités d'emploi, soulignant que la réunion se tient à un moment où l'environnement financier mondial est témoin de changements spectaculaires dus à des crises mondiales prolongées et à l'accélération des innovations technologiques.
« Ces changements dramatiques pourraient avoir des conséquences négatives pour les institutions financières internationales et régionales », a déclaré Al-Saad.
À son tour, Carsten Stower, président du Comité d'aide au développement de l'OCDE, a souligné l’importance du dialogue pour un échange de vues ouvert plus précisément dans les domaines de la finance et du développement.
Pour sa part, le directeur général par intérim du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA), Walid Al-Bahr, a indiqué que l'édition 2024 du dialogue arabe avec le Comité d'aide au développement vise à renforcer la coopération afin d'obtenir de meilleurs résultats.
Al-Bahr a expliqué à l'Agence de presse du Koweït (KUNA), en marge de la rencontre, que les séances de discussion renforcent la coopération substantielle et permettent d'acquérir de nouvelles perspectives sur la manière d'améliorer les politiques, pratiques et partenariats appropriés pour surmonter les défis à venir. (Fin)(M.Dh.)(G.K.)